Nous avons testé…

FLOW2 de chez Plume Labs. Certes la crise sanitaire nous a permis de nous intéresser davantage à ce qu’il se passait dans notre environnement. Nous voyons proliférer les masques pour se protéger d’un virus alors que l’air que nous respirons n’est pas toujours “pur”. J’ai découvert, par hasard Flow2, créé par Plume labs.

Plume labs, et c’est ainsi qu’ils définissent leur mission construit une intelligence collective sur la qualité de l’air pour donner le pouvoir de comprendre, de se protéger, d’agir. L’idée étant de changer la donne contre la pollution, responsable de nombreux décès dans le monde, mais aussi de participer à travers une communauté à partager l’état de pollution de l’air qui nous entoure. Je vous à regarder leur vidéo de présentation

Flow2 analyse le niveau des particules fines de l’espace qui nous entoure.

  • Les PM1,  Particules ayant une taille de <1 μm. Exemples : la poussière, les particules de combustion*, les bactéries et les virus.
  • Les PM2,5, Particules ayant une taille de <2,5 μm. Exemples : le pollen, les spores et autres particules organiques
  • Les PM10 – Particules ayant une taille de <10 μm.. Exemples : les poussières fines et particules organiques plus grossières
  • le NO2 – Le dioxyde d’azote peut causer des irritations aux yeux, au nez et à la gorge et peut aussi causer,par inhalation, des irritations des poumons et réduire la fonction pulmonaire. Dans les zones avec beaucoup de NO2, le risque de crise d’asthme est accru, tout comme le nombre d’hospitalisations dues à des problèmes du système respiratoire
  • les COV – Les composés organiques volatils regroupent une multitude de substances, qui peuvent être d’origine biogénique (naturelle) ou anthropique (humaine). Les plus connus sont le butane, le toluène, l’éthanol (alcool à 90°), l’acétone et le benzène que l’on retrouve dans l’industrie, le plus souvent sous la forme de solvants organiques (par exemple, dans les peintures ou les encres)

Comment pouvons-nous empêcher les PM d’envahir nos espaces intérieurs, les espaces où nous passons environ 90 % de notre vie ? Malheureusement, nous ne pouvons pas totalement échapper à la pollution de l’air extérieur en restant à l’intérieur, car les systèmes de ventilation ont pour fonction de mélanger l’air extérieur avec l’air intérieur. Si l’air extérieur n’est pas efficacement filtré et nettoyé, il y a un risque que l’air intérieur contienne une très grande quantité de particules nocives qui se retrouvent dans les voies respiratoires et les systèmes de circulation des êtres humains. Ces particules et autres substances peuvent se combiner avec celles déjà présentes dans les bâtiments et devenir plus agressives et plus nocives, rendant ainsi la pollution de l’air intérieur bien plus dangereuse que la variété extérieure.

Nous avons donc acquis cet appareil que nous avons rapidement reçu. Pour la mise en marche, nous sommes passés par le tuto sur leur site internet. 2 applications à télécharger dont une qui vous permet de suivre dans quel air ambiant vous évaluez en permanence. L’appareil peut se mettre en veille ce qui rallonge la durée de charge de l’appareil (malin !).

Ensuite, nous avons des graphiques et 4 niveaux de suivi :

  • faible : AQI : O à 20 – Aucun risque. Air pur. Idéal pour les activités de plein air
  • Modérée : AQI : 21 à 50 – le niveauu de pollution est acceptable bien qu’il soit supérieur aux seuils recommandés par l’OMS
  • Elevée : AQI : 51 à 100 – Impact en cas d’exposition répétée.
  • très élevée : AQI : >101 – Impact immédiat sur la santé.

J’apprécie cet outil car il nous permet de caler l’activité physique en fonction de la pollution, mais aussi de déterminer les actions à mener pour éviter de contribuer encore davantage à une atmosphère encore plus viciée… Testez le ! Vous ferez vivre la communauté !

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